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Destination gourmande

Le mythique
Concorde

Le Concorde fut l’unique avion de ligne supersonique du 20e siècle, capable d’atteindre Mach 2, c’est-à-dire deux fois la vitesse du son.

L’aviez-vous deviné ?

Le pictogramme du logo de la Mutuelle représente de façon hybride un Concorde et un humain !

Le saviez-vous ?

Le Concorde est un avion de ligne supersonique conçu par Aérospatiale et British Aircraft corporation mis en service de 1973 à 2003 chez British Airways et Air France.

Quelques chiffres :

altitude

altitude allant de 16 000 à 18 000 mètres,

vitesse

vitesse de croisière : Mach 2,02, soit environ 2 145 km/h,

exemplaire

20 exemplaires construits, dont 6 non-commerciaux, pour essais et mises au point.

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Destination gourmande
concorde

Propulsé par 4 turboréacteurs Rolls-Royce, il était capable de voler plus vite que la rotation de la terre, permettant aux passagers d’arriver à destination avant même l’heure de leur départ.

L’avion de construction franco-britannique ne vole plus depuis plus de 17 ans mais n’a de cesse d’inspirer les ingénieurs du 21e siècle.
Il restera comme l’un des plus beaux défis de l’aéronautique avec trois problématiques à surmonter : la réduction du bang supersonique, le choix des matériaux qui devaient résister à de hautes températures liées au frottement de l’air à cette vitesse et sa consommation particulièrement élevée. Capable de parcourir 7 250 km en une seule fois, beaucoup plus vite et beaucoup plus haut que tout autre avion de ligne, il conjuguait performances exceptionnelles et confort de vol remarquable.

concorde

Un destin
tragique

Avant le malheureux accident du vol AF4590 à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle en 2000, le Concorde n’avait connu aucune avarie depuis son premier vol commercial en 1976.

Une création franco-britannique

Son aventure débuta dès 1962 avec la fusion de deux programmes de transport commercial supersonique, l’un côté anglais, l’autre côté français. Les deux pays se partageront le travail jusqu’au bout : l’avant, l’arrière et le cockpit pour les Anglais, la partie centrale et les ailes pour les Français. Le vol du premier prototype français sort de l’usine en 1967 : l’avion est alors capable de rouler à grande vitesse. Ce n’est qu’en 1969 que les deux prototypes anglais et français sont présentés au public à l’occasion du salon aéronautique du Bourget. Son avenir commercial est alors tout tracé alors qu’il n’a toujours pas franchi Mach 1.

Une incroyable aventure industrielle

Le Concorde français passe Mach 1 en octobre 1969 à l’issue de son 45e vol puis Mach 2 en novembre 1970 au cours de son 57e vol. L’équipage est bluffé par les qualités aéronautiques de l’appareil mais la température dans le cockpit est encore un problème : les frottements de l’air sur le fuselage élèvent la température de l’avion à plus de 100°C. Ce n’est qu’en 1975, après 5 ans d’essais que le Concorde décroche son certificat de navigation. Il débute ses premiers vols commerciaux en 1976 : le 21 janvier, le Paris- Rio de Janeiro décolle sous les couleurs d’Air France, qui devient alors la première compagnie au monde à disposer d’un avion supersonique. En 1977, la compagnie propose le vol quotidien Paris-New York en 3h26. Les cabines et le service à bord sont dignes des plus grands palaces (plateau en argent, porcelaine de Limoges…).

La fin du rêve

En 1978, le Concorde se heurte à la flambée des prix du pétrole, voyant la fermeture progressive de plusieurs de ses lignes. Dans le milieu des années 80, l’avion est sous-exploité et contraint à des vols charters. En 2000, après l’accident de Gonesse, le Concorde perd son certificat de navigabilité et son destin s’arrête définitivement en 2003.

Jacqueline Auriol fut la première femme pilote d’essai à avoir piloté le Concorde.